Lycée International de l’est parisien & internat

Un lycée est à l’image d’une petite cité, constitué de lieux de travail, de détente, de loisirs, de rencontre, de partage. Les distributions se font rues, places, proposent des perspectives donnant vie à la cité. Le projet du nouveau Lycée international de l’Est parisien, organisé à partir de cette référence urbaine, vient s’inscrire dans un site exceptionnel caractérisé par trois échelles de paysages :

-Le grand paysage, celui du territoire et des vues lointaines. L’idée du soulèvement d’une forme installant un cadrage horizontal est apparue comme la matérialisation d’une séquence d’entrée en belvédère sur le grand Paris.
– Le paysage urbain, celui de Marne la Vallée composé de différents quartiers souvent hétérogènes – ici la volonté a été d’inscrire une forme forte, un parallélépipède dénué de toute volonté stylistique, pour servir de stabilisateur au contexte.
– Le paysage de proximité, celui d’une forte pente végétalisée. C’est par un travail en gradin paysagés que l’intériorité du lycée a trouvé sa place attachée aux fonctions partagées avec l’internat (demi-pension, salle de sports…).

Aménagements extérieurs

Le parc du Lycée International se glisse subtilement dans une topographie mouvementée pour mettre en valeur une situation de belvédère sur la vallée de la Marne. Se référant au thème des jardins en gradins, le projet développe une architecture de rampes, d’emmarchements et de placettes, emblématique du lycée.
Pour minimiser l’impact sur l’ancien verger et une zone humide accolée à une mare d’un intérêt écologique important, le principe était de préserver la plupart des arbres existants, et de ne faire subir aucune transformation à la majeure partie du terrain. Une riche palette végétale est déployée correspondant aux diverses fonctions du site. Elle utilise des essences locales. Tous les arbres impactés par le projet sont replantés.
Les eaux pluviales sont gérées par des bassins et des noues végétalisés, placés en partie basse du terrain, côté internat. Ces ouvrages constitués de doux mouvements de sols ne se lisent qu’aux périodes de pluies pour offrir un nouveau paysage explicite de l’écoulement des eaux.